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Le Cœur Immaculé de Marie, l’antidote contre le découragement !

25 janvier 2014, 14:27, par jean-charles

Le Coeur Immaculé de marie , attrapez-le à la méthode de Frère Gérard , en saisissant votre chapelet et serrez-le fortement , en l’égrenant à la méthode de Philippe Mac Leod ( D’eau et de lumière ) :

….. « aussi , si tu le veux bien pour une fois délaissons l’enchaînement coutumier , toute forme contraignante de comptabilité , et commençons par dire un je vous salue très lentement , librement , en détachant chaque mot , chaque syllabe , comme si chacune d’elles renouvelait pour toi , en toi , les pas de l’ange qui s’approche sans bruit , dans un souffle , pour murmurer aujourd’hui : je vous salue Marie , pleine de grâce . C’est lui qui parle : » je vous salue " Tu ne fais que lui prêter ta voix ; Et à ces mots , comme par transparence, ou par réverbération , c’est toute cette grâce nommée , cette plénitude de grâce dont Marie est comblée , qui nous revient , toute la lumière dont elle rayonne qui se reverse en nous , nous inondant d’une paix inouïe , puissante , profonde. Il faut prendre le temps de vivre un tel événement . Il faut donner à cette grâce le temps de nous rejoindre , de se réfléchir en nous , de nous couvrir de son ombre ;

« Le Seigneur est avec nous » Le seigneur est avec nous , puisque nous sommes avec Marie ; Par elle , le Seigneur est avec nous qui murmurons ces paroles avec douceur et foi

« vous êtes bénie entre toutes les femmes » Du plus profond de ton coeur délié elles remontent comme une éclosion généreuse dont tu recueilles le frémissement ; De tes lèvres elles s’échappent comme jadis de la bouche d’Elisabeth, avec un bonheur qui rayonne dans tout le corps, jusqu’au bout des doigts, au creux de tes mains qui s’offrent naturellement. Nous saluons la Vierge, mais nous l’accueillons aussi, en nous ouvrant, en nous élargissant davantage. Et c’est en répandant sa grâce, toute la grâce qui fait son être, qu’elle nous visite, dévoilant pour nous le secret de son corps : « Jésus, le fruit de vos entrailles est béni » « Et Jésus » . Ce nom , tâche de le prier , de l’habiter , sans rien te représenter , sans chercher à imaginer, en laissant tout son être, sa charge intime pour ainsi dire, par ta foi , se répandre en toi . Tu comprends bien que tu ne peux pas te contenter de passer..
Car c’est avec nos entrailles que nous prions. Et ces entrailles sont bien le coeur de cette prière, là même où Marie veut nous mener, au lieu secret d’une naissance éternelle qui nous comble de sa bénédiction, et cela chaque fois que nous repassons par là au fil de la dizaine.
« Et Jésus, le fruit de vos entrailles , le fruit de cette présence à Dieu, présence en profondeur , présence en creux qui fera tout le relief de notre vie , » est béni"

Je ne suis rien pour tant recevoir, et cependant je ne puis m’en priver, puisque toute mon existence trouve là sa lumineuse plénitude, son unique finalité. C’est pour cela que nous devons ajouter sur un ton plus grave, mais rayonnant toujours de la grâce reçue, d’autant plus vraie, d’autant moins illusoire qu’elle ne dépend pas de nos mérites : « Sainte Marie, Mère de Dieu , pleine de cette clarté que vous déversez en abondance dans nos coeurs malades, priez pour nous, pauvres pécheurs, pauvres de cette pauvreté dont vous ne sauriez vous dissocier, maintenant, dans la vérité de cet instant présent , de chaque aujourd’hui, comme à l’heure de notre mort. Il nous brûle alors de reprendre » je vous salue Marie « en un cycle qui ne ressemble plus à une rengaine mais à un regain, d’une lumière toujours neuve , impossible à épuiser comme à fixer. Aussi nous faut-il sans cesse revenir à elle. Mais par pitié, ne cède pas à la répétition, ne piétine pas la grâce d’un pas de charge , ne l’écrase pas sous une mécanique aveugle.Laisse-toi porter par la vague : ce n’est pas toi qui pries , souviens t’en , un souffle invisible soutient l’aile suspendue, qui ne bat que pour réveiller l’attention. Ici à Lourdes , tu ajusteras ton rythme au murmure du Gave qui tisse ta pensée . Tout est Paix dans cette prière . Ne bouscule pas les mots, ne les broie pas . Détache-les, un à un , ils finiront par éclater dans ton coeur comme des cosses pleines, en libérant la douceur millénaire qu’ils sécrètent dans l’ombre ; Cette prière si simple, si belle en son dénuement, qui recèle toute la saveur de l’Evangile , si tu sais la reprendre avec profondeur, avec lenteur , avec pénétration , te creusera comme le ruisseau creuse son lit ? Très vite , tu sentiras un courant de grâce te traverser , te dénouer en te clarifiant, pour faire de ta vie un large fleuve.
Pèlerin toujours empressé , avide , émerveille-toi. Emerveille-toi de Marie , c’est cela, la prier. » ( d’eau et de lumière , Philippe Mac Leod)

En priant Marie tu t’éloigneras à grands pas du découragement , du désespoir.

« O toi , qui que tu sois , qui , dans cette marée du monde , te sens emporté à la dérive parmi orages et tempêtes , plutôt que sur la terre ferme , ne quitte pas des yeux les feux de cet astre, si tu ne veux sombrer sous la bourrasque.
Quand se déchainent les rafales des tentations , quand tu vas droit sur les récifs de l’adversité, regarde l’étoile, appelle Marie ! Si l’orgueil, l’ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues , regarde l’étoile , crie vers Marie ! Si la colère ou l’avarice , si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme , regarde vers marie. Quand, tourmenté par l’énormité de tes fautes , honteux des souillures de ta conscience , terrorisé par la menace du jugement , tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse , par l’abîme du désespoir , pense à Marie .Dans les périls, les angoisses , les situations critiques , pense à Marie , crie vers Marie ! Que son nom ne quitte pas tes lèvres , qu’il ne quitte pas ton coeur , et, pour obtenir la faveur de ses prières , ne cesse d’imiter sa vie. Si tu la suis , point ne t »égare . Si tu la pries , point ne désespère , si tu la gardes en ta pensée , point de faux pas . Qu’elle te tienne , plus de chute ; qu’elle te protège , plus de crainte , sous sa conduite , plus de fatigue , grâce à sa faveur , tu touches au port. Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : « le nom de la vierge était Marie » ( Saint Bernard , deuxième homélie )

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