La commémoration des « événements » de mai 1968 a donné l’occasion à beaucoup de découvrir ou de redécouvrir qu’ils furent le lieu d’un incroyable déluge de paroles, prises de position, débats, discours, remises en cause, pétitions de principes et délires utopiques les plus variés… Ce grand mouvement n’a pas épargné l’Église et singulièrement les clercs (voir à ce sujet deux livres récents très éclairants : L’Église dans la tourmente de mai 1968 d’Yves Chiron et Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Anatomie d’un effondrement, de Guillaume Cuchet).
Face à ce déferlement médiatique et bruyant, on pourra penser que fut plus utile pour l’avènement du Royaume le sacrifie héroïque et silencieux d’Arnaud Beltrame, donnant sa vie pour son prochain… La fidélité à l’Évangile nous demande effectivement de donner notre vie au quotidien, dans l’accomplissement de notre vocation.
C’est là le meilleur service que nous puissions rendre à l’Église et au monde.
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