La guérison de Mademoiselle Lemoine

Un témoignage inédit sur le Père Lamy

Ce témoignage de guérison donné par Soeur Augustine est tant spectaculaire qu’inattendu. Ce signe visible nous invite à la confiance en la divine Miséricorde, qui n’intervient pas toujours là où on l’attendrait.*

Selon les mots du Père Lamy, il faut parfois repartir, dans la confiance, pour obtenir un signe plus tard : « Quelquefois on guérit mais en s’en allant. »


En 1928, Henriette Lemoine âgée de 16 ans fut atteinte de paralysie de cordes vocale. Pendant deux mois et demi, une jeune fille ne put proférer aucun son. Après plusieurs consultations dans les hôpitaux de Paris, tous les docteurs déclarèrent la maladie inguérissable.

C’était une laryngite tuberculeuse, on ne lui donnait que quelques mois à vivre. Désespérée d’un diagnostic qui enlevait tout espoir de guérison, la pauvre mère ayant entendu parler du Père Lamy et des grâces multiples qu’il obtenait de la Très Sainte Vierge, résolut d’emmener sa fille à Notre Dame des Bois au pèlerinage le 4 juin 1928.
Après avoir prié longuement et avec confiance et reçu la bénédiction du Père Lamy, la mère se tournant vers l’humble prêtre dans un geste de douleur lui dit : « Mon Père nous partons mais ma fille n’est pas guérie ».
Le Bon Père souriant répondit : « Quelquefois on guérit mais en s’en allant. »

Pleines de confiance, la mère et sa fille Henriette prirent le chemin du retour. Étant arrivées entre Chalindrey et Langres, la petite malade sentit un étouffement et fit signe à sa mère qu’elle étouffait. Désolée la mère dit à sa fille : « Mets toi à la portière ». Mais Henriette de répondre : « Maman, maman il me semble que je suis guérie, c’est un miracle … je parle ».
La Sainte Vierge Notre Dame des Bois, venait en effet de répondre à la prière humble et confiante de son enfant. Que dire de la joie de la mère ?

A partir de ce moment la jeune Henriette complètement rétablie, put rependre la vie normale. Aujourd’hui Henriette toujours en parfaite santé, n’ayant jamais ressenti aucune atteinte de son mal ancien, est heureuse de publier la relation de sa guérison.
Henriette Lemoine travaillait depuis octobre 1926 à l’Ecole professionnelle. 32 rue Geoffrey Saint Hilaire, Paris Ve. J’ai été témoin de sa maladie et de sa guérison subite.

Sœur Augustine
Fille de la Charité


Certificat médical

Je soussigné, Docteur en médecine de la Faculté de Paris P. J. J Contrastin, Chevalier de la Légion d’Honneur, certifie avoir donné mes soins à Mademoiselle Henriette Lemoine, pour paralysie des cordes vocales sans succès. La malade a ensuite suivi un traitement de deux mois et demi à Laennec sans résultat.

J’ai revu depuis cette malade, qui m’a déclaré avoir été subitement améliorée.
Elle parle maintenant très nettement, sans effort, ni fatigue, et je dois constater une guérison qui semble défier les pronostics par l’hôpital et par moi.

En foi de quoi, j’ai délivré le présent certificat pour valoir ce que de droit.

Paris, 19 janvier 1929
J. Contrastin