Présentation de la Maison Saint Jean Bosco

Le mot de Frère Raphaël

Écrire une page… Sympathique invitation qui m’est faite par le bulletin paroissial d’en rédiger l’éditorial. « Une page blanche » m’a-t-on laissé aimablement comme consigne. Qui n’a jamais ressenti un certain vertige devant une page blanche ? Par où, par quoi commencer ? Si la consigne m’honore, je ne peux m’empêcher de l’associer à une autre page à écrire : le déménagement de ma communauté à l’église Don Bosco du quartier Drouot.


En ce qu’elle dit l’absolue nouveauté, la page blanche ne convient pas pour évoquer l’arrivée des cinq religieux Serviteurs de Jésus et de Marie à saint Jean Bosco. D’autres ont « semé avant nous », « se sont donné de la peine », comme dit l’Écriture « et vous avez bénéficié de leur travail ». Nous leur sommes reconnaissants, redevables aussi notamment aux religieux salésiens qui ont fait rayonner l’esprit de Don Bosco dans ce quartier et cette paroisse. Nous voulons nous inscrire dans leur sillon d’éducateur de la foi des jeunes.

Désignant l’angoisse des commencements, notamment le syndrome connu de ne pouvoir agir – impossible d’écrire le premier mot - la page blanche ne convient pas non plus comme image de notre arrivée. Même si l’ampleur du champ missionnaire peut donner le vertige, nous travaillons à notre insertion depuis des mois et les deux axes fixés par l’archevêque, celui de la paroisse et d’un patronage à monter, ont le mérite d’être clairs, de bien cibler où mettre nos énergies.

Mais de page blanche il sera tout de même question : celle que Dieu nous permet, nous donne d’écrire aujourd’hui, maintenant. Pour chacun d’entre nous, elle est toujours possible et cette certitude donne à la prédication chrétienne de ne jamais désespérer de quiconque, de son histoire. Au fil de nos livres de vie, certaines pages furent belles et nous aimons à les relire. Il en est d’autres que nous voudrions déchirer, ne jamais avoir écrites, qui sont recouvertes des ratures passées. Mais Dieu fait toute chose nouvelle ! Si écrire reste l’acte le plus libre, le plus digne de nous, il faut y prêter toute notre personne.
Après un long chapitre écrit à Ottmarsheim, un paragraphe écrit dans notre patronage rue de la Wanne à Mulhouse, nous sommes heureux de commencer la page de la « maison saint Jean Bosco » qui sera désormais le nom de notre nouveau couvent.

Cette page, nous l’écrirons avec l’encre de notre prière, d’abord. Telle est notre première mission de religieux : prier au cœur d’un quartier, pour ceux qui ne peuvent plus ou qui ne peuvent pas prier, intercéder pour tous ceux que nous rencontrons. La prière des Heures, l’adoration eucharistique quotidienne dans l’église rythmeront nos journées et seront ouvertes aux fidèles.

Avec l’encre de la charité fraternelle. Vivre en communauté de frères est une vivante prédication quand le voisin est souvent considéré comme un gêneur, un concurrent, une présence de trop. La vie commune de 5 religieux aux charismes, sensibilités, itinéraires différents présente une gageure qui, dans les difficultés, les tensions surmontées, interpelle. Puisse-t-elle être prophétique !

Avec l’encre de la mission auprès des jeunes. Saint Jean Bosco disait aux parisiens venus l’écouter : « si vous ne vous occupez pas des jeunes, ce sont eux qui s’occuperont de vous ». Nous voudrions modestement, sur les pas de notre fondateur le Père Lamy et dans l’esprit salésien de douceur et de sens surnaturel, annoncer aux jeunes qu’ils sont aimés d’un grand Amour qui peut bouleverser leur vie.

Pour toute question :

Vous pouvez contacter

  • Frère Raphaël curé de la paroisse Saint Jean Bosco : e-mail
  • Frère Charles de Jésus responsable du patronage par e-mail


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  • Installation à l'Eglise Saint Jean Bosco
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