Un prêtre heureux, ça existe !

10 ans de sacerdoce de Père Laurent-Marie

Le Père Laurent-Marie a fêté ses dix ans de sacerdoce.
À cette occasion, il revient sur sa vocation et sa vision du prêtre, image du Christ Bon Pasteur


— « Père Laurent-Marie, quelle est votre vision du sacerdoce ?
— Pour moi, la raison d’être du prêtre est de donner Dieu aux hommes et les hommes à Dieu.
Le sacerdoce est au service de la vie de la grâce chez les fidèles. Je transmets ce que j’ai reçu par le biais des sacrements et par la prédication. Je suis chargé de guider et d’accompagner les fidèles sur le chemin de la sainteté.
Enfin, et surtout, je suis, en tant que prêtre, image du Christ Bon Pasteur qui donne sa vie. Je donne aussi la mienne !

— Vous étiez religieux avant de devenir prêtre : qu’est-ce que l’appartenance à une communauté vous apporte ?
— Il est évident que la communauté religieuse apporte une note spécifique au ministère.
Elle apporte une simplicité de moyens de par une infrastructure existante et, bien sûr, un soutien fraternel.

— Et le Père Lamy ? Est-il un exemple ?
— Le Père Lamy est un bon modèle d’adaptabilité. Il a su se faire tout à tous et porter un regard de miséricorde sur chacun.
C’est aussi un modèle de foi, donnant toujours priorité à la vie théologale.
Son amour de la Vierge Marie, enfin, est exemplaire !

Saint Bernard et saint François de Sales sont également des modèles pour le prêtre que je suis. Le premier par sa volonté de revenir à l’essentiel, c’est à dire au Verbe incarné (le Christ) et le deuxième par la simplicité avec laquelle il abordait chacun.

— Est-il difficile d’être prêtre aujourd’hui ?
— Je viens de partager le quotidien de quelques familles lors d’un rassemblement à Lourdes. Et bien, croyez-moi, je serai incapable d’assumer les repas d’un père de famille avec des enfants en bas âge !
Je veux dire par là que toute vocation implique des joies et des difficultés.
En tant que prêtre je dois apprendre à fonder ma vie sur l’invisible. Ce sont les exercices de la vie spirituelle qui permettent de durer. Il faut, lorsque c’est plus difficile, revenir aux fondamentaux : les vérités à croire, les commandements à pratiquer et les secours à espérer !

Mais il y a tant de joies aussi ! Et surtout le grand bonheur de faire confiance dans la grâce de Dieu qui agit et, parfois, d’en être témoin même si ce n’est pas l’essentiel. »


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