Méditation et prière au Coeur Immaculé de Marie, Refuge des Pécheurs

Texte de la neuvaine de préparation à la fête du Coeur Immaculé de Marie

Prière de la neuvaine :

« Au moment où les hommes levèrent les yeux vers ton Fils transpercé,
Tu as été blessée par un glaive de douleur ;
Cœur Immaculé de Marie, sois le refuge de tous ceux que nous te recommandons aujourd’hui :

(intentions libres…)

Pour que le Règne de Miséricorde de ton Fils Jésus-Christ s’étende sur eux, et sur ceux qui s’égarent loin du Seigneur ainsi que sur nous, pauvres et pécheurs, nous nous consacrons à ton Cœur : avec toi, Marie, nous voulons nous offrir à Jésus afin que désormais nous ne fassions que sa très sainte volonté. »

« Cœur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs, prie pour nous (ter) »


Pour accompagner cette neuvaine de préparation à la grande fête du Cœur Immaculé de Marie, Refuge des pécheurs, Père Marie-Joseph de la communauté d’Oro Verde vous propose la méditation suivante.

La Consécration à Marie

Ce qui est touchant avec Marie, c’est que ce n’est pas nous qui ferons des choses pour Elle, mais c’est Elle qui fera en nous tout ce qu’Elle veut.
La consécration à Marie n’est pas une récompense pour des chrétiens « avancés », elle n’a pas besoin d’être préparée par une longue retraite (ce n’est pas interdit bien sûr), elle est tout simplement l’abandon d’un enfant entre les mains de sa Mère. Elle n’est pas d’abord une promesse ou une alliance ou un engagement, mais un don de Dieu.
Ainsi, c’est un acte que peuvent faire les pécheurs, les petits et les pauvres.
La sainteté n’est pas d’être sans défaut et sans péché, c’est de revenir humblement à Jésus à chaque fois, et ainsi grandir en confiance et en amour pour Jésus. Dans cet article, je m’inspire surtout de la prière de consécration à la Vierge Marie de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.


Jésus sur la Croix nous a donné sa Mère : « Voici ta Mère ». A nous d’accueillir librement ce don, et de choisir consciemment Marie pour Mère, lui demandant qu’elle agisse comme une Mère, qu’elle nous protège, nous éduque et nous aide sur le chemin du ciel. Cette Mère, nous la choisissons librement et consciemment.

Se consacrer à Marie, c’est la choisir consciemment pour Mère.

Jean-Paul II a remis en honneur saint Louis-Marie Grignion de Montfort et son Traité de la Vraie dévotion à Marie, dont la consécration est la plus simple et la plus totale. Totale, car elle consacre à Dieu ce qu’aucun Ordre religieux n’exige de ses membres, la "valeur de mes bonnes actions" ; la plus simple parce qu’elle n’exige aucune compétence ou sainteté particulière pour être prononcée : elle peut être prononcée par ceux qui se sentent loin de Dieu et qui veulent se confier à la Mère de Dieu, comme par ceux qui se sentent proches, et qui veulent que ce qui est le plus profond en eux soit donné à Dieu.

Elle est simple parce qu’elle n’est ni une promesse de faire quelque chose, ni un traité où on donne ceci en échange de cela : elle est tout simplement un don total. Je donne tout sans faire une énumération, qui serait toujours incomplète ; je me "livre", je me rends, je m’abandonne tout entier dans le Cœur de Marie, pour qu’elle fasse de moi tout ce qu’elle veut. « Je choisis tout ».

Se consacrer à Marie, c’est choisir tout ce que Marie voudra pour nous.

En choisissant tout, nous nous mettons au rang des petits enfants et des pauvres. Les pauvres qui n’ont rien ont toujours quelque chose à donner. Ce sont les riches qui sont toujours à faire l’inventaire de leurs richesses, de peur de perdre quelque chose. Nous nous livrons TOUT entiers à Marie.

Se consacrer à Marie, c’est se mettre au rang des pauvres et des petits.

Le rôle de Marie dans les temps actuels

Les chrétiens ont toujours eu recours à la Vierge Marie. Elle était au milieu des Apôtres pour attendre l’Esprit Saint à la Pentecôte. Lorsque se formait la toute première Tradition et que les Apôtres écrivaient le Nouveau Testament, elle les a instruits elle-même des événements de l’Annonciation et de l’enfance de Jésus , et ils ont pu constater qu’elle ne faisait qu’un avec le Cœur de Jésus.
Mais depuis une centaine d’années, Marie multiplie ses interventions dans l’histoire de l’Église : à Lourdes (1858) elle a confirmé le dogme proclamé par Pie IX sur l’Immaculée Conception ; à Fatima (1917) elle a annoncé les méfaits du communisme et donné les moyens d’y résister. Puis c’est la rue du Bac (1830), La Salette (1846), Pontmain (1871), et maintenant Kibého, Medjugorje, San Nicolas, etc., avec lesquelles tous les papes font chorus depuis un siècle.
Cette présence croissante de Marie semble correspondre à un plan de Dieu et à un besoin des hommes d’aujourd’hui. Car les grandes tentations de notre temps sont des tentations spirituelles :

  • D’une part, ceux qui mettent leur espérance en l’homme et croient qu’avec son intelligence, ses techniques et son savoir-faire, il saura enfin créer un monde de bien-être et de confort.
  • D’autre part, ceux qui, de plus en plus, et surtout chez les jeunes, désespèrent de l’homme en voyant quel usage il fait de ses conquêtes, et comment l’avenir paraît bouché : « Que signifient la souffrance, le mal, la mort, qui subsistent malgré tant de progrès ? A quoi bon ces victoires payées d’un si grand prix ? » Ces deux tendances, bien qu’opposées, se rejoignent en ceci qu’elles refusent Dieu et désespèrent de tout ce qui n’est pas visible, perceptible, immédiatement efficace.

Marie offre une espérance vraiment surnaturelle :

Face à ces erreurs spirituelles, la spiritualité de Marie nous ouvre une espérance autre que purement terrestre, qu’illustrent les deux grands dogmes qui ont été proclamés depuis un siècle.
L’Immaculée Conception de Marie, préservée du péché originel au milieu d’un monde de pécheurs, est le signe que dans notre nature humaine blessée par le péché, en chacun de nous, si impur qu’il soit aux yeux des autres et à ses propres yeux, il subsiste quelque chose de bon qui est la propriété exclusive de Dieu, un point immaculé que ni la méchanceté des hommes, ni les efforts du démon ne pourront jamais détruire : « Dieu s’est réservé le cœur de l’homme ». Inaccessible au scalpel du psychiatre, le cœur de chaque homme est une capacité de recevoir le don de Dieu. Marie est la véritable inauguration par l’Esprit Saint, des Cieux nouveaux et de la Terre nouvelle, : elle est le premier fruit de la Rédemption.

L’Assomption de Marie au ciel, avec son corps glorifié, est aussi un signe d’espérance et de consolation, « image et commencement de ce que sera l’Église en sa forme achevée ». L’Assomption est la glorification des souffrances endurées par Marie avec Jésus comme coopératrice de la Rédemption. Elle est le signe que nos corps humains, capables de souffrir, nos corps si souvent maltraités, dégradés, défigurés, exploités et détruits, sont destinés à participer eux aussi à la joie bienheureuse du ciel.

Ainsi, en nous approchant de Marie, nous reprenons confiance en l’homme et en sa vocation profonde. L’homme n’est pas une simple matière méprisable et jetable, qui sera engloutie dans le rien : l’homme est beau et destiné à une beauté plus grande encore, la gloire du ciel.

Marie offre une vraie mystique

Plus important encore, Marie n’est pas seulement un modèle. Elle est une personne, et elle est notre Mère. La spiritualité de Marie répond aux besoins de notre temps, spécialement à ceux des petits, parce qu’elle est mystique et qu’elle donne présence et contact. Les pauvres et les marginaux n’ont pas le temps ni la capacité d’étudier les dogmes, mais ils sont sensibles à la présence et au contact.

Le sens du toucher est le sens le plus profond, celui par lequel Dieu se donne dans la contemplation surnaturelle, lorsqu’il "plonge" la personne tout entière dans un « toucher de personne à personne ». Ce toucher de Dieu peut faire disparaître l’angoisse d’une personne angoissée, apaiser un mourant quand on le tient par la main en priant, atteindre une personne qui vient de mourir ou suicidée.

Cette expérience de Dieu ou don de sagesse, Marie est la créature qui l’a le plus vécue : dans son intimité avec Jésus pendant les 9 mois où elle a porté dans son sein le Fils de Dieu, puis les 30 ans où Jésus l’a formée à son contact, dans sa communion aux douleurs et incompréhensions dont Jésus fut l’objet, non seulement de la part des Juifs, mais de ses propres apôtres, et surtout au moment du sacrifice suprême où « elle souffrit profondément avec son Fils unique et s’associa de toute son âme maternelle à son sacrifice, acquiesçant avec amour à l’immolation de la victime qu’elle avait engendrée » … Marie nous fait toucher Jésus de l’intérieur.

Ainsi, face aux erreurs de notre temps, Marie nous assure que chacun de nous est destiné à être la demeure de Dieu, dès cette vie puis dans la Création nouvelle, grâce au don gratuit du Dieu d’amour.

Le Cœur de Marie est le Refuge des Pécheurs

Le signe de cette union intime de Marie et de Jésus, et de la mission de Marie auprès des hommes, c’est le Cœur Immaculé de Marie, qui s’est surtout révélé à partir de Fatima. Le « Cœur » dans la Bible signifie la personne dans ce qu’elle a de plus profond. Le Cœur de Marie, pour le P. Lamy, se résume en ces trois mots : Refuge des Pécheurs, Consolatrice des Affligés et Secours des Chrétiens. « J’ai été créée pour aider les pécheurs ». Et Jean-Paul II : « Marie, la femme sans péché, est l’amie des pécheurs » . Dans la Bible, Dieu est le refuge du pauvre : « En toi Seigneur j’ai mon refuge, garde-moi d’être humilié pour toujours » (Ps 30). Marie est notre Refuge : « Dans un refuge, tout y entre ».

Le démon est l’Accusateur, il cherche à jeter les hommes dans le désespoir pour les mener en enfer. Certes nous devons accuser nos péchés pour recevoir le pardon. Mais le démon cherche à nous faire nous accuser trop et accuser les autres, pour nous décourager. Marie nous enseigne à ne jamais désespérer, ni de nous-mêmes, ni des autres. Elle écrasera la tête du serpent. Et « si notre cœur venait à nous accuser, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout » (1 Jn 3:19-20).

Marie donne une voie rapide et facile

Grignion de Montfort souligne que Marie est une « voie rapide » et une voie facile. Aujourd’hui notre volonté se trouve affaiblie par tous les caprices de la société de consommation. Nos organismes sont moins résistants du fait de toutes les pollutions et tous les médicaments que l’homme a inventés pour prolonger sa vie : « Il me prolonge la vie, mais il ne me donne pas la force de vivre ! Il tue le microbe avec des remèdes puissants, mais il risque de vous donner une dépression avec ! » L’intelligence est polluée par toutes les idéologies du monde, les faux maîtres, les images et publicités qui excitent l’imagination et l’agressivité, et par les comportements de tant de nos frères, qui imitent sans réfléchir ce qu’ils ont vu et entendu. Nous sombrons, nous avons besoin d’une bouée de sauvetage.

Marie offre une voie facile pour aller à Dieu. « On peut arriver à l’union divine par d’autres chemins ; mais ce sera avec beaucoup de plus de croix, de morts étranges, de difficultés…, des nuits obscures, des combats et des agonies étranges, des montagnes escarpées, des épines très piquantes et des déserts affreux. Mais par le chemin de Marie, on passe plus doucement et plus tranquillement » . Elle est le "moule" dans lequel Dieu façonne rapidement en nous une image ressemblante de Jésus (un sculpteur va lentement et difficilement).

Ceux qui se consacrent à Marie « sont les plus persécutés. Étant ses plus grands favoris, ils reçoivent d’elle les plus grandes grâces et faveurs du ciel, qui sont les croix. Mais ils portent ces croix avec plus de facilité, de mérite et de gloire » . Car Marie est "la confiture des croix" (Traité, nº 154) : c’est la partie la plus délicieuse !
Elle est un chemin court, car un homme obéissant ne s’égare pas (nº 155).
Elle est un chemin assuré, qui a fait ses preuves : là où est Marie le démon n’entre pas. « Pourquoi si peu d’âmes arrivent à la plénitude de l’âge de Jésus-Christ ? C’est que Marie, qui est la Mère de Jésus-Christ et l’épouse féconde du Saint Esprit, n’est pas assez formée dans les cœurs » (nº 164).

Cette voie rapide nous met au rang des pauvres, qui sont assez humbles pour tout recevoir de l’Amour : la Samaritaine, la femme adultère, Zachée, saint Pierre.

La Consécration à Marie est pour les cœurs d’enfant.

Quelques termes de la Consécration

Relire le texte complet de la consécration

« Je vous choisis ». C’est un choix libre et conscient : Jésus nous a donné à Marie sur la Croix, je ratifie librement, et je la choisis pour Mère.

« Je vous consacre ». La consécration est œuvre du Cœur de Marie qui veut réaliser en moi, comme dans l’Eucharistie, une sorte de transsubstantiation, en me donnant un amour nouveau. Saint Bernard dit que celui qui contemple les attitudes de Marie, comme on le fait dans les mystères du Rosaire, commence déjà à être transformé par ces vertus. C’est pourquoi Grignion dit qu’il faut entrer dans le sein intérieur de Marie, pour qu’elle nous fasse participer à sa propre grâce d’Immaculée et qu’elle forme Jésus en nous. Car Marie nous aide de trois manières : non seulement elle est un modèle à imiter ; non seulement elle intercède pour nous ; mais surtout elle intervient directement dans nos vies : elle est Vierge Puissante, qui agit avec toute l’affection d’une Mère pour nous éduquer, réaliser l’union transformante en Jésus.

Qu’est-ce que nous consacrons ? « Mon corps et mon âme », c’est-à-dire toute ma personne.

« Mon corps », par lequel je peux faire le bien, mais aussi le péché.

« Mon âme ». Je consacre surtout mon « cœur », c’est-à-dire mes capacités d’amour (capacité d’aimer et surtout de recevoir l’amour de Dieu), car Dieu ne me sanctifiera pas sans mon consentement. Il veut me faire grandir en confiance : confiance en ces capacités et confiance en Lui, qui peut épanouir ces capacités.
Je consacre aussi mes limites (les limites de mon cœur) : mes angoisses… Mes péchés, mes défauts, mes infidélités… Mes apparences dures (Marie me montre que je suis meilleur que je crois).

« Mes biens intérieurs et extérieurs ». « Extérieurs » (si j’ai difficulté à me détacher, elle va m’aider…) : mes biens matériels, ma famille, mon pays, mon travail, mes diplômes…

« Intérieurs » :

  • L’inconscient, tout ce qui est involontaire en nous (ce qui est conscient en nous est tellement limité…).
  • Le caractère (tout ce qui m’échappe).
  • Tout le monde intérieur : mon passé, mon imagination, mes « vieux disques », ce qui vient du monde et s’enregistre dans la mémoire, tout ce qui échappe aux décisions prises… Afin que nous ne soyons pas seulement des serviteurs conscients et libres, mais que nous lui fassions une confiance totale, inconditionnée.

« Pour ma Mère et ma Reine ». Je la choisis comme protectrice (contre mes peurs) et éducatrice :

  • Éducatrice de ma confiance. Elle veut me donner un cœur doux et humble : c’est la formation intime réservée à la mère, l’« école maternelle », où elle refait les fondements.
  • Éducatrice d’amour. « Aimer », c’est très limité et pas nécessairement comme le veut Jésus. Mais se laisser aimer est le commencement et le sommet de la sainteté. « Ce qui importe n’est pas ce que vous faites, mais ce que vous êtes. »
  • Éducatrice de ma prière intime du cœur : La contemplation, personnelle, intérieure. La grâce de dormir sur son Cœur et de ressusciter en Dieu. Demandons à Marie de conduire notre raison : elle le peut.

« Esclave … selon ton bon plaisir ». Je lui donne le pouvoir de m’empêcher de m’éloigner du Cœur de Jésus et Marie. Je lui donne le droit de m’humilier (elle en a les moyens). Je lui donne le pouvoir de me corriger (sinon on ne peut pas progresser). Je « me livre » comme un petit enfant à sa Mère.

Je « me livre » comme « esclave », et je lui donne le droit de me traiter comme tel, sans me demander la permission à chaque fois. Cela attire des humiliations (comme si elle disait : « tu le fais exprès »). C’est un esclavage d’amour, et je sais que ce qu’elle fera est pour mon bien. « C’est bon pour moi Seigneur, tu m’as humilié » (Psaume). Je sais la douceur de Marie : elle enlève les montagnes…

Je lui demande de me préserver du péché : aujourd’hui le démon augmente son pouvoir, il crée de nouveaux esclavages (camps de concentration, argent, drogue, prostitution, internet, cellulaire, opinion publique, disques inconscients). Marie engendre de nouveaux consacrés, consacrés à préparer le retour de Jésus.

Elle peut me demander d’agir sans comprendre : mais toujours selon la volonté du Cœur de Dieu et pour faire mourir la volonté propre. Il faut consentir à se laisser soigner, corriger. Elle peut me demander d’avancer sans rien voir ni sentir, ce n’est pas important. Puisqu’elle est Immaculée, ce qu’elle me demande ne peut être que pour la fidélité au Saint Esprit. Tout ce qu’elle me demande, c’est la confiance, en utilisant mon intelligence et ma volonté au mieux pour être fidèle à la volonté de Dieu..

Enfin, Marie n’oubliera pas ma consécration. Moi, je pourrai oublier, elle n’oublie pas, à condition que je ne renie pas ma consécration. Et je lui donne « la valeur même de mes bonnes actions », mes mérites anciens, présents, futurs. C’est un don gratuit que je fais à Marie, c’est un partage pour ceux qui n’ont rien.

En conclusion, je dis toujours, en souriant : « La Consécration à Marie, c’est réservé aux petits enfants ». Il ne faut pas trop vouloir être comme une "grande personne" qui veut tout contrôler. "Mon âme est en moi comme un petit enfant dans les bras de sa Mère" (Ps 131). "Si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux". « Fais de moi tout ce que tu veux » (TOTUS TUUS).

P. Marie Joseph, S.J.M.


 Pourquoi la Congrégation est-elle sous le patronage du Coeur Immaculé de Marie, Refuge des Pécheurs ?

 Écouter la conférence que Père Stéphane-Marie a donné lors de la fête de la congrégation en 2014 : Coeur Immaculé de Marie, refuge des pécheurs.


Bibliographie de l’article :

  • 1. Le secret de Marie, nº 29
  • 2. Cf. Jean-Paul II, Audience du 28 janvier 1987, nº 6, OR 3 fév. 1987.
  • 3. Vatican II, Gaudium et Spes, nº 10.1.
  • 4. Vatican II, Lumen Gentium, nº 68.
  • 5. Lumen Gentium, nº 58.
  • 6. Homélie à Lourdes.
  • 7. Traité de la Vraie dévotion à Marie, nº 152.
  • 8. Nº 153-154.
  • 9. Cf. Edward O’Connor, The Immaculate Conception and our spiritual life.

Texte de la consécration à la Vierge Marie de Saint Louis-Marie Grignion de Monfort :

Nous vous choisissons aujourd’hui, Ô Marie,
en présence de toute la cour céleste, pour notre mère et notre reine.

Nous vous livrons et consacrons, en toute soumission et amour,
nos corps et nos âmes, nos biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de nos bonnes actions passées, présentes, et futures,
vous laissant un entier et plein droit de disposer de nous et de tout ce qui nous appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu dans le temps et l’Éternité.

Amen