Père Maximilien-Marie

21 mars 2006

Père Maximilien est de retour à l’Abbaye d’Ourscamp, notre maison mère.

Après avoir été prieur de La Casa, notre maison d’Argentine, il a été responsable du noviciat à partir du mois de septembre 2012. Le noviciat a lui aussi traversé l’Atlantique pour s’établir dans la maison de Picardie.

Un terreau familial

Je suis né en 1966 dans la région parisienne. Les racines parternelles puisent dans la terre languedocienne. Je suis le 2e de deux enfants. Je rends grâce à mes parents de nous avoir transmis la foi.

Le scoutisme, le chant choral chrétien, l’exemple de prêtres marquants ont créé un terreau favorable pour que naisse ma vocation. Des études de lettres, deux ans de coopération au Tchad m’ont permis de mûrir, tout en m’apportant une ouverture d’esprit, et un goût de découvrir d’autres horizons. Puis deux ans d’enseignement dans l’éducation nationale m’ont fait toucher du doigt la nécessité de pouvoir parler en vérité aux jeunes et de se donner pour eux, afin de les éduquer, c’est-à-dire leur permettre de grandir.

Vie religieuse

Par un ami religieux à Ourscamp, j’avais appris à connaître la communauté, où j’ai déposé mes bagages le 14 août 1994. Postulat, noviciat et 6 ans d’études à l’Institut Thomas Philippe où j’ai beaucoup reçu. J’ai aimé exercer la charge de responsable de l’accueil des SDF pendant quelques années, puis celle de frère cuisinier.

Je suis arrivé en Alsace en octobre 2002, peu de temps après mon diaconat, pour être responsable du Prieuré. Avec bonheur, j’ai vu notre communauté s’enraciner et porter le fruit que le Seigneur veut lui donner.

Quelques guides

J’aime beaucoup mon saint patron, beaucoup aussi André Michelet, ministre du général de Gaulle, admirable frère aîné pour tous ses compagnons de captivité à Dachau.

Je voudrais vivre davantage d’une sentence du curé d’Ars :

”Mon secret est bien simple, il est de tout donner et de ne rien garder.”