Restaurer l’Aile : pourquoi et comment ?

Communiqué de presse d’octobre 2022

L’inauguration du chantier de l’Aile de Lorraine avec la venue de Jean-Paul Vicat, sous-préfet de Compiègne, a été l’occasion de rappeler les lignes directrices de ce chantier de grande ampleur : la dimension sociale et environnementale, tout en respectant les exigences dues aux monuments historiques.

« Tout est lié ! » La Terre et le Ciel, le passé et le futur…


Avec ce slogan choisi pour la campagne de don, les frères affirment cette volonté de vivre le chantier dans une continuité et de lui donner du sens, et dans ce lien si cher au pape François : « Tout est lié ! ». La Terre et le Ciel, le passé et le futur…

Un lien entre le passé et le présent

Un chantier historique de rénovation

Fondée en 1129, l’abbaye d’Ourscamp est l’une des plus anciennes fondations cisterciennes en Picardie. La communauté religieuse des Serviteurs de Jésus et de Marie y est installé depuis 1941.
Ils ont toujours eu le souci de protéger et de restaurer ses bâtiments pour mieux servir ceux qu’ils accueillent.

Après la rénovation des toitures de l’aile de Gesvres, de la chapelle et de la grille d’honneur, le temps est venu de réhabiliter l’aile de Lorraine inoccupée depuis la Première Guerre mondiale.

Des travaux nécessaires pour un meilleur accueil

Ce chantier exceptionnel va durer 4 ans et redonner vie à cet édifice du XVIIe siècle classé monument historique. Il va notamment permettre la création, en son sein, d’une hôtellerie qui accueillera dans les meilleures conditions, les nombreux retraitants qui viennent se ressourcer à l’abbaye.

Chaque année, l’abbaye accueille environ 8 000 personnes dont 3 000 visiteurs et 5 000 retraitants.
Dans la région Hauts de France, l’abbaye d’Ourscamp est l’un des rares lieux qui offre de telles capacités d’accueil dans un cadre naturel et historique remarquable.

Après la réhabilitation de l’Aile de Lorraine, la nouvelle hôtellerie de l’Abbaye pourra héberger jusqu’à 87 personnes et accueillir jusqu’à 115 personnes dans sa chapelle d’hiver.

Le regard tourné vers le futur

Cette démarche de rénovation, si elle se veut respectueuse de l’héritage passé dans la conduite des travaux tout en répondant à un besoin présent, s’inscrit dans la durée et se doit alors de se montrer responsable par rapport à l’environnement dans le moindre détail de ses engagements. C’est pourquoi les frères ont de mener un chantier responsable avec des critères précis.

Un engagement social clairement défini

Le cahier des charges présenté aux entreprises impose l’insertion d’un pourcentage de travailleurs éloignés de l’emploi dans le chantier de restauration et de réhabilitation, avec une attention particulière pour les jeunes sortis sans qualification à l’issue de leur scolarité ou sans expérience professionnelle.

Au total, seront réservées au minimum 8 000 heures de travail à des personnes en parcours de réinsertion.

Un engagement environnemental ferme

Ces travaux se distinguent par un volontarisme environnemental assumé par la maîtrise d’ouvrage. Il se retranscrit à tous les niveaux et toutes les étapes, dans des choix vertueux et exigeants : recours à des matériaux et savoir-faire de proximité, utilisation d’équipements avec de faibles émissivités, valorisation des éléments existants en donnant une seconde vie aux matériaux.


 Pour en savoir plus sur les engagements du chantier, rendez-vous sur le site Aile de Lorraine.com