(3) Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !

Enseignement de la halte spirituelle pour femmes (Décembre 2019 - Ourscamp)

« Heureux ceux qui pleurent… »

Qui d’entre nous oserait dire une chose pareille devant quelqu’un qui pleure ?
Si Jésus a consacré tant de temps à guérir ses contemporains, cela veut dire que toute souffrance et en particulier la maladie et l’infirmité sont à combattre.
Ceci dit, il faut bien reconnaître que c’est souvent dans des moments difficiles que l’on fait l’expérience de Dieu, peut-être parce qu’à ces moments-là nous sommes plus réceptifs. Les larmes peuvent aussi avoir un effet salutaire…

Père Éric

Il ne faut donc certainement pas lire « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés » comme si c’était une chance de pleurer ! Ceux qui, aujourd’hui pleurent de douleur ou de chagrin ne peuvent pas considérer cela comme un bonheur ! La béatitude étant une invitation au bonheur, il ne peut en rien s’agir d’idéaliser la souffrance, qui en elle-même reste un mal, encore moins de la rechercher.
Ceci dit, il faut bien reconnaître que c’est souvent dans des moments difficiles que l’on fait l’expérience de Dieu, peut-être parce qu’à ces moments-là nous sommes plus réceptifs. Le pape François l’exprime avec une belle phrase :

« Parfois dans notre vie, les larmes peuvent devenir comme des lunettes qui nous permettent de voir Jésus. » (Pape François, 2 avril 2013)

Bien sûr, il y a des pleurs de joie mais nous savons bien qu’il ne s’agit pas de cela dans la troisième béatitude car il n’y aurait pas besoin d’être consolé !