(4) Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

Enseignement de la halte spirituelle pour femmes (Janvier 2020 - Ourscamp)

Dans cette béatitude, ceux qui sont proclamés bienheureux ne sont pas ceux qui ressentent une injustice à leur égard. Il nous faut aller un peu plus loin pour comprendre l’enseignement de Jésus. Au contraire, dans l’évangile, le Christ dit :
« Ma vie, nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. » (Jn 10, 18)

Jésus proclame bienheureux, ceux qui désirent ardemment la justice, pas d’abord pour eux-mêmes de manière assez égocentrique, mais avant tout vis-à-vis des autres et de Dieu.

Père Éric

Dans ses lettres, Saint Pierre va jusqu’à présenter comme une grâce de vivre des injustices :

« En effet, c’est une grâce de supporter, par motif de conscience devant Dieu, des peines que l’on souffre injustement. En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c’est une grâce aux yeux de Dieu.
C’est bien à cela que vous avez été appelés, car c’est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces. Lui n’a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n’a pas trouvé de mensonge. Insulté, il ne rendait pas l’insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s’abandonnait à Celui qui juge avec justice. » (1 P 2)

Nous allons nous attacher à développer ce thème en reprenant trois thèmes principaux :

  • Le fruit de la promesse,
  • La justice dans notre rapport à Dieu,
  • La justice que nous entretenons dans nos rapports avec les autres