Homélie du 15e dimanche du Temps Ordinaire

12 juillet 2011

« Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. »

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Résumé de l’homélie :

Dieu parle pour faire alliance, pour nous dire quelque chose, pour nous sauver.

Dieu nous parle !

Il n’est pas comme ces idoles muettes. Notre Dieu nous parle.
Il nous donne des commandements qui jaillissent de son cœur.
Sa parole va donner la vie.
La première disposition d’Adam, c’est d’écouter. Pour connaître son environnement, ce qui lui est confié, connaître le travail qui lui est demandé, se connaître lui-même, et connaître son Dieu, Celui qui lui donne la vie, et ainsi pouvoir l’aimer.

Si j’écoute, cette parole est efficace…

Nous venons de la Parole de Dieu, le monde sort de la bouche de Dieu « Dieu dit, Dieu fit ».
Sa parole est accompagnée de son souffle qui donne vie.
La parole de Dieu est efficace dans l’unique mesure où elle trouve un terrain favorable, un cœur qui l’écoute.
Cette parole prendra effet comme une graine qui germe.

Si cette Parole est bonne, elle est efficace en nous, et elle nous abreuve, elle nous féconde.

La Parole de Dieu est bonne, elle est réservée à l’homme, « ses enfants ».
La mission de la Parole est l’annonce de l’amour, du pardon de Dieu pour l’homme.
Cette Parole est source de vie. Elle se résume en une seule chose : la personne du Christ.
Dieu a déposé sa Parole dans le sein de la Vierge Marie :

« Le Verbe de Dieu s’est fait chair, et il a habité parmi nous. »

Cessons de dire que nous ne connaissons pas Dieu, à remettre en doute son existence.
Ne cherchons pas autre chose : Dieu nous a faits pour Lui.
Si Dieu nous appelle, mettons-nous en disposition de l’écouter. Cherchez à savoir ce qu’Il veut vous dire. Avec la bienveillance qui incombe au rendez-vous.

Veillons chaque matin à nous présenter devant Dieu, à aller chercher cet ouvrage, à écouter quelle Parole Il veut nous donner.
Et sachons, à la fin de la journée, le remercier pour ce don qu’Il nous a fait de travailler pour son Royaume et pour notre propre bonheur,

Amen !


Références des lectures du jour :

  • Livre d’Isaïe 55,10-11.
  • Psaume 65(64),10abcd.10e-11.12-13.12b.14.
  • Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-23.
  • Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,1-23 :

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac. Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur est sorti pour semer. Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
— « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
Il leur répondit :
— « A vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux, mais à eux ce n’est pas donné. Celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, qu’ils écoutent sans écouter et sans comprendre. Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.

Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris !
Mais vous, heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !

Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand l’homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur : cet homme, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est l’homme qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est l’homme qui entend la Parole ; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme qui entend la Parole et la comprend ; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »