(6) Les vertus théologales
Les vertus théologales concernent notre relation avec Dieu et adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation avec la Sainte Trinité.
Les vertus théologales concernent notre relation avec Dieu et adaptent les facultés de l’homme à la participation de la nature divine. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation avec la Sainte Trinité.
Dans notre société, cultiver ses talents a une grande importance en particulier chez les jeunes professionnels. Cependant, ce n’est pas simple dans un monde où tout est sans cesse mesuré. Comment s’accomplir et se réaliser dans un élan naturel de vie alors qu’il y a cette image du résultat attendu sans cesse en miroir ?
Les années passées en tant que célibataire sont-elles des années perdues ? Est-il possible de les mettre à profit ? Qu’est-ce que le Seigneur attend de moi dans cette période de désert que je n’ai pas choisie ?
Le CEC a élargi la tempérance aux bien matériels. Nous parlerons moins de cette tempérance par rapport à l’usage des biens. Elle consiste trouver le juste milieu entre dépense superflue et dépense raisonnable, à ne pas agir par “caprice”, comme la conséquence d’une réaction non réfléchie.
La vertu de justice a une importance fondamentale dans la foi chrétienne, comme nous en faisons l’expérience dans l’actualité brûlante que traverse l’Église. Chez Saint Thomas, c’est le traité le plus développé dans la théologie morale.
Il est plus juste de nommer « force d’âme » la vertu de force afin de ne pas la confondre avec la force en général. Cette force d’âme est nécessaire pour toutes les autres vertus et en particulier dans le combat spirituel.
La justice est la vertu qui, naturellement, instinctivement, nous tient le plus à cœur.
Le sentiment d’injustice peut engendrer beaucoup de colères. Nous sommes enclins à dénoncer les injustices qui nous touchent.
La prudence est la plus intellectuelle des vertus. C’est elle qui nous pousse à agir en fonction de ce que nous dicte notre raison et notre intelligence.
« Il rentra en lui-même. » Quand on entre dans la vie professionnelle, il arrive parfois que l’’on se mette dans une quête spirituelle, passant d’une vie extériorisée à une vie plus intérieure.
Dans ce monde ou la vitesse et la réactivité sont des valeurs fortes, on confond souvent la prudence avec la pusillanimité ou la méfiance. La prudence, ce serait préférer ne rien faire plutôt que de prendre des risques, sorte d’immobilisme.